Après Romont, Belfaux et Domdidier, «Au Cur du Voyage» vient rejoindre le réseau de succursales de Romontours. Philippe Ayer ne sest pour autant pas lancé dans cette aventure sur un coup de tête: «Jen avais discuté avec Marlène Schönbächler (responsable de lagence) qui était intéressée. Une fois la personne trouvée, le lieu a naturellement suivi.»
Oron-la-Ville était jusqualors en effet dépourvue dagence et la région est également promet-teuse: «La proximité de villes comme Savigny ouvre des perspectives intéressantes.» Philippe Ayer souligne limportance des coûts. «La struc-ture de ces agences est relativement légère. De plus, en optant pour des localités de taille moyenne, les loyers sont beaucoup plus abordables que dans les grands centres. Et cela pèse considérablement dans la balance.»
Autre avantage non négligeable: la succursale bénéficie déjà des meilleurs taux de commissionnements auprès des fournisseurs, tout en conservant son autonomie. En effet, le chiffre se cumule avec les autres agences du groupe. «Il est certain quun départ de zéro serait beaucoup moins facile.» Dautres développements ne sont pas exclus.
Parallèlement, Luc Brossy, directeur de Blue Sky, a ouvert une agence à Echallens. Si la démarche est un peu différente, la finalité est la même: la proximité. «Nous avions déjà en tête lidée de nous rapprocher dune clientèle déjà existante et en croissance. En outre, nous avons constaté quEchallens navait plus dagence pour lindividuel et le sur-mesure. Nous avons alors contacté Margherita Volet qui sest dite intéressée par laventure.» Cette nouvelle agence crée donc un triangle autour du bassin de clien-tèle de Blue Sky avec les agences dYverdon-les-Bains et de Prilly.
Dans ce cas, le caractère rural de lenvironnement ne joue pas de rôle particulier et louverture aurait tout aussi bien pu senvisager en milieu urbain. «Cest une question dapproche et de philosophie de la clientèle. Dans la mesure où nous avons les bonnes personnes et le bon endroit, nous pouvons aller de lavant.»
Tous deux ont préféré le modèle dagence stationnaire à celui dagent volant (ou freelance). Pour Philippe Ayer, la clientèle à besoin de sidentifier à un bureau et cela apporte une certaine confiance. Pour Luc Brossy, cette formule risque dêtre perçue comme une forme délitisme avec des coûts peut-être trop importants. Des agences qui sajoutent à louverture récente de celle de Payerne, «Aux 4 coins du Monde», par Cynthia Oliveira da Mota-Mauron.

