En Europe, les voyageurs d’affaires ont été confrontés à de nombreux contretemps ces 12 derniers mois. C’est ce qui ressort d’un sondage d’Airplus mené auprès de 543 voyageurs d’affaires de 9 pays européens dont la Suisse.
Vidéoconférences montrées du doigt
Ce sont tout d’abord les mesures prises à l’interne qui sont incriminées – notamment les directives imposant de privilégier les vidéoconférences au détriment des voyages. 28% des voyageurs interrogés déclarent que ces décisions ont eu un impact négatif, voire très négatif, sur leurs déplacements.
22% citent ensuite les coupes dans les budgets et 17% les efforts de responsabilité sociétale des entreprises. Les freins aux voyages sont également le fait d’événements extérieurs à l’entreprise comme les grèves (citées par 19%) ou les guerres et conflits géopolitiques à destination (16%).
Pourtant, les rencontres physiques sont considérées comme très importantes. 88% des personnes consultées trouvent à redire sur le fait de remplacer les voyages d’affaires par des vidéoconférences. Inconvénients majeurs: 61% déplorent le manque de contact personnel et 33% l’absence d’opportunité de réseautage.
Quant aux objectifs commerciaux qui exigent une rencontre en personne, ils sont multiples: l’établissement de relations de confiance (en tête avec 51%), la négociation voire la persuasion (40%) et l’abord de sujets strictement confidentiels ou sensibles (39%). (TI)
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