
L’Association internationale du transport aérien (IATA) alerte sur 1,7 milliard de dollars de fonds bloqués par des gouvernements de par le monde, empêchant leur rapatriement. Selon l’IATA citée par L’Echo touristique, cette situation met en péril la connectivité aérienne et les économies locales, d’après le représentant des compagnies aériennes mondiales.
Pakistan et Afrique montrés du doigt
En octobre 2024, 83% de ces fonds se concentrent dans neuf pays, avec le Pakistan en tête (311 millions de dollars), suivi des zones monétaires africaines utilisant le franc CFA et du Bangladesh. Si certains pays, comme l’Algérie et l’Éthiopie, ont réduit ces blocages, d’autres, comme la zone africaine, le Mozambique et la Bolivie, connaissent une aggravation. Près de 59% des fonds bloqués proviennent de pays africains, soit environ 1 milliard de dollars.

«Les gouvernements doivent supprimer tous les obstacles qui empêchent les compagnies aériennes de rapatrier les revenus de la vente de billets et d’autres activités conformément aux accords internationaux et aux obligations conventionnelles», souligne Willie Walsh, directeur général de l’IATA.
«Aucun pays ne veut perdre la connectivité aérienne, qui est le moteur de la prospérité économique. Mais si les compagnies aériennes ne peuvent pas rapatrier leurs revenus, on ne peut pas s’attendre à ce qu’elles fournissent un service. Les économies souffriront si la connectivité s’effondre. Il est donc dans l’intérêt de tous, y compris des gouvernements, de garantir que les compagnies aériennes puissent rapatrier leurs fonds en douceur», conclut-il. (TI)








